Bien choisir son moyen pour exécuter un relevé aérien photographique ou laser adapté et qualitatif en France

Lorsqu'on utilise un aéronef pour un relevé aérien, que ce soit par photographie ou Lidar, il est impératif de partir des besoins et des conditions opérationnelles.

Les besoins

L'analyse des besoins est la première étape pour déterminer les paramètres attendus des photographies : résolution, colorimétrie, ensoleillement, zone de couverture et surface à couvrir. Il s'agit de trouver la bonne combinaison entre un capteur et un vecteur pour le relevé aérien. Par exemple, la résolution, déterminée par la taille d'un pixel au sol, dépend de la taille du capteur, de la focale utilisée, de la distance de prise de vue, et donc de l'altitude de vol. La surface à couvrir influence directement le nombre de photographies nécessaires et la durée du vol. La colorimétrie et l'ensoleillement désirés impactent également le déroulement du relevé aérien, nécessitant parfois une rapidité accrue pour maintenir des conditions similaires sur toute la zone. Enfin, la zone de couverture souhaitée impose des choix spécifiques en termes d'inclinaison de capteurs et d'altitudes de vol.

Les conditions opérationnelles

Chaque vecteur aérien présente ses propres contraintes. Par exemple, un survol urbain nécessitera des analyses de risques particulières pour les drones, qui doivent rester en visuel de leur opérateur lors du relevé aérien, ou pour les hélicoptères bi-turbines en cas de défaillance d'un moteur. Certaines zones interdites de survol imposent des altitudes spécifiques pour les avions. L'altitude du sol peut également limiter certains vecteurs, tout comme les conditions météo, comme le vent.

Choisir le meilleur aéronef n'est pas une tâche aisée. Cependant, le tableau ci-dessous offre une approximation des domaines d'application de chaque catégorie d'aéronef.

Si vous envisagez un relevé aérien, n'hésitez pas à contacter un expert et remplissez le formulaire.

Captation d'images aériennes